LA NOCE

Des tables, du vin, de la fumée, un brouhaha, neuf convives. Un repas de noces pris en cours comme un déjeuner de famille des années 70. On mange, on rit, on s’organise autour de cette communauté festive. Puis on explose les codes, on fait craquer la robe parce que ça serre trop, on casse les chaises. On finit par faire l’amour, presque nus, lavés d’une certaine souillure de cette noce passée.

Une grande proximité de la table en fête face aux spectateurs, des acteurs presque intrusifs... On se sent à la fois invités et voyeurs, partie prenante et observateurs.

« On n’est plus vierge, les traditions on n’en veut plus et la famille est écrasée par les amis. La femme s’affirme dans le texte de Brecht, je veux qu’elle fume, qu’elle soit en pantalon, moderne, porteuse d’une époque et à la fois annonciatrice d’une autre, qui se verra, elle, plus conformiste et dans l’appel d’un retour aux valeurs familiales. » Julie Deliquet.

• Les spectateurs ayant pris un billet pour « la noce » pourront bénéficier d’un tarif avantageux sur « nous sommes seuls maintenant » (5 € pour les abonnés, 13 € pour les non abonnés).